3 questions à … Tanja Krivokapić

Tanja Krivokapić
Photo ® Gabrielle Hatchane

A l'approche du concert au Taquin, nous avons posé 3 questions à Tanja Krivokapic, claviériste du collectif Troisième Face

Carte Blanche à Tanja Krivokapic - Hommage Radiohead

Le 26 avril 2024 au Taquin (Toulouse)

Troisième Face donne carte blanche à la pianiste Tanja Krivokapic pour un hommage à Radiohead au Taquin. Tanja, pourquoi Radiohead?

J’aime beaucoup la musique de Radiohead, un groupe qui a marqué beaucoup de générations et qui inspire les musiciens/nnes depuis presque quarante ans. Radiohead a une palette incroyablement foisonnante, mêlant des influences jazz, classique, rock-electro, progressive, expérimentale et a utilisé des instrumentations très variées. En retour, leur univers a ensuite fortement impacté la scène contemporaine, jazz, pop-alternative, hard rock, classique, musique symphonique. Ce répertoire nous permet donc une relecture pleine de liberté et je suis très heureuse d’avoir aujourd’hui cette occasion de plonger plus profondément dans leur univers si riche.

 

La formation est originale: claviers, voix, batterie, contrebasse, violon, flûte. Comment et pourquoi as-tu constitué ce groupe ?

J’ai choisi des artistes dont la sensibilité me paraît intéressante pour se retrouver sur ce terrain musical. Notre formation nous permet de couvrir un large spectre de timbres, allant du tout électrique à la musique de chambre, de combiner différentes textures et nous pousse à faire preuve de créativité.

 

Que représente pour toi une création Troisième Face au Taquin ?

Jouer au Taquin est un plaisir et cette salle est unique à Toulouse. Ensuite, les créations éphémères de Troisième Face sont des moments passionnants et toujours intenses. Avoir une carte blanche pour cette création, c’est encore plus exaltant : une occasion de jouer avec des musiciens et des musiciennes avec qui je ne joue pas ordinairement, de créer avec eux et elles, de partager nos goûts personnels. Les moments des créations éphémères ne se dispersent pas, on s’en rappelle.

 

Propos recueillis par Marie-Françoise GOVIN



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