A l’Astronef s’annonce une création Troisième Face autour des musiques latines. Ce sujet est très vaste. Peux-tu en dire plus ?

Oui, pour ne pas nous perdre dans l’immense panorama de la musique latine, nous avons choisi de faire un premier set autour du latin jazz (encore un terme très vaste) avec des morceaux de Tania Maria ou Eddie Palmieri et une deuxième partie plus dansante autour de la salsa, portoricaine en grande partie.

Quelles sont les relations que ces artistes, réuni·es pour l’événement, ont avec la musique latine ?

Ils et elles jouent, dans leurs vies professionnelles, de la musique latine. Nous nous connaissons par cette musique, que nous avons été amené·es à jouer ensemble ou à écouter ensemble. Certains proviennent de La Revuelta, qui joue la « salsa dura ». La diversité des cultures de chacun chacune va nous permettre d’explorer une foule de directions, comme le jazz – le pur jazz –, les musiques improvisées, la musique urbaine ou des mélanges de tout ça. Cet « orchestre » éphémère est l’occasion d’un grand moment d’amitié aussi.

Vous allez jouer à l’Astronef, un bar associatif de quartier, un lieu culturel et le concert sera gratuit. Que représente pour toi ce concert dans cet endroit ?

J’aime beaucoup ce lieu et tout ce qui s’y passe – ateliers, concerts, œnologie, théâtre, soirées coinche ou fléchettes, cantine solidaire… ­– ce qui en fait un endroit très agréable où un public d’habitués aime à se retrouver. Il s’y passe souvent des jams, on y entend régulièrement des musiques improvisées et s’y rencontrent beaucoup de musiciens et musiciennes. C’est vraiment une salle très conviviale et idéale pour ce genre de projet.